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Quand la CMA réclame le retour des services de l’Etat à Kidal

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Le rapport de la commission « Paix, Sécurité et Cohésion sociale », du dialogue national inclusif, dont le bureau était présidé par le professeur Younouss Hamèye Dicko, a fait le constat de différentes propositions de recommandations. C’est dans ce cadre que le rapport a signalé l’intervention du représentant de la CMA, qui a retenu l’attention, en raison, indique le rapport, de sa charge émotive et de la pertinence de ses propos.

Le représentant de la CMA a déclaré: « La CMA est fatiguée de la suspicion, elle est venue pour dialoguer et dialoguer, c’est se parler ; elle a envie d’entendre des paroles qui rapprochent, des mots qui unissent, des expressions qui rassurent.

La CMA appelle de tous ses vœux que les services de l’Etat viennent à Kidal. Nous devons nous mettre ensemble pour faire de la paix une réalité palpable, nous mettre ensemble pour lutter contre l’ennemi commun : le terrorisme. La CMA est venue pour dialoguer, entendre la voix du peuple, et rassurer le peuple. Le peuple malien a parlé à la CMA et la CMA a entendu le peuple malien ».

Le Président de la commission a salué cette initiative et appelé les participants à travailler dans le cadre nouveau ainsi créé.

A propos du thème : « Paix, Sécurité et Cohésion sociale » il faut signaler que les constats et commentaires ont porté, entre autres, sur les questions portant sur la faiblesse de l’autorité de l’Etat et ses conséquences sur l’occupation du territoire par les services de l’Etat ; le nécessaire retour de l’armée et de l’administration à Kidal et dans toutes les localités de la République ; la nécessité de la modernisation de l’outil de défense et de sécurité ; les conséquences du mode de recrutement au sein des forces armées et de sécurité sur leur efficacité et leur efficience.

Les commentaires, ont, aussi, porté sur l’intégration des combattants des mouvements armés et le risque de désertion à nouveau ; la collaboration entre civiles et militaires pour conférer plus d’efficacité à la lutte contre le terrorisme; l’évaluation de tous les accords de paix signés par le Mali ; la relecture des accords de coopération militaire ; l’instauration d’un dialogue franc avec les mouvements signataires de l’Accord pour la paix et la réconciliation nationale.

B.D.

SourceCanard Déchainé

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