En Guinée équatoriale dans la nuit du 28 janvier dernier entre 21h et 22h, un jeune Equato guinéen a froidement assassiné un jeune malien du nom d’Aboubacar Bocoum, un ressortissant de Mopti.
Selon M. Cissé, un aventurier également, Aboubacar Bocoum est un malien, originaire de Mopti, la 5e région administrative du Mali. A en croire notre interlocuteur, Aboubacar Bocoum habitait depuis quelques années dans la capitale Equato guinéenne, Bata, en tant que vendeur de boutique.
La brouille entre le malien et l’équato guinéen serait survenue, selon notre source, lorsque notre compatriote a refusé de lui vendre de la cigarette. Après le refus de M. Bocoum, l’équato guinéen, un temps reparti, est revenu avec un long couteau à la main pour le plonger sauvagement dans le ventre du boutiquier, le malien.
Quelques minutes après cet acte criminel, les forces de l’ordre sont arrivées sur les lieux. Sur place, les éléments de sécurité ont trouvé le corps gémissant d’Aboubacar Bocoum, qui a finalement redu l’âme. Sa dépouille a été transportée à l’hôpital le plus proche, précise M. Cissé.
Immédiatement, les autorités sécuritaires de Bata, ont ouvert une enquête qui est parvenue à mettre la main sur l’assassin du défunt malien.
Alors, le consulat du Mali en Guinée équatoriale est-il au courant de cette affaire ? Difficile de répondre par affirmatif. Depuis cette affaire, quelques maliens travaillant dans la ville de Bata sont sur le qui vive, a-t- on apprit.
Pour M. Cissé cela n’est pas la première fois qu’un équato guinéen tue un étranger sans jamais être inquiétés. « Ils n’ont jamais été punis par les autorités de leur pays pour avoir tué un étranger », reconnait notre compatriote M. Cissé, depuis Bata.
Rappelons que cette situation interpelle les autorités du Mali qui doivent prendre toutes les mesures idoines pour protéger les Maliens de l’extérieur, estimés à plus de 4 millions de personnes.
Aux autorités équato guinéennes de comprendre que tous les africains sont les mêmes. Donc, il faut apprendre à vivre ensemble dans la paix.
Badara Ali Koita
Malizine
