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Au Japon, toujours aussi peu de femmes à des postes de direction

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Le gouvernement japonais est sur le point de retarder d’une décennie son projet de promouvoir les femmes dans la fonction publique, car son objectif de leur accorder 30% de postes à responsabilité cette année est impossible. À son arrivée au pouvoir, il y a huit ans, le Premier ministre Shinzo Abe s’était engagé à accroître la part des femmes a des postes de direction et de faciliter l’emploi des femmes afin de remédier à la pénurie de main-d’œuvre.

En 2014, le Premier ministre Shinzo Abe avait invité à Tokyo le gratin féminin de la planète – Christine Lagarde, Caroline Kennedy, Hillary Clinton – sous le signe des « Womenomics », la politique du gouvernement japonais destinée à modifier la répartition des rôles entre les femmes et les hommes dans les entreprises et à la maison.

Shinzo Abe avait affirmé sa détermination à créer une société ou « les femmes brillent » en portant à 30% leur part dans les postes de direction en 2020. Christine Lagarde s’était dite convaincue que l’objectif de Shinzo Abe, certes ambitieux, pourrait être atteint, même si des économistes affirmaient déjà que c’est impossible.

Places insuffisantes dans les garderies

Les Japonaises sont 60% à quitter leur emploi après leur premier enfant, d’où un taux d’activité largement inférieur aux hommes. L’obstacle majeur pour les femmes est le nombre limité de places dans les garderies.

Aujourd’hui, Seiko Hashimoto, la ministre chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes reconnaît que les Japonaises ne sont que 6% à occuper des fonctions de dirigeantes dans les entreprises. Le Forum économique mondial situe le Japon à la 110e place en termes d’égalité des sexes.

RFI

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