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EMBARGO IMPOSÉ PAR LA CEDEAO : LES CONSEQUENCES AFFECTENT MOINS LA COTE- D’IVOIRE QUE LE MALI

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Le président ivoirien Alassane Ouattara à Abidjan le 1er mai 2017

Les mesures de sanctions prises à l’encontre du Mali au lendemain du renversement du pouvoir du Président Ibrahim Boubacar Kéita pèsent sur beaucoup de pays de la CEDEAO. Cependant, au regard de la situation, l’embargo sera plus ressenti au Mali, pays de l’« interland » ne disposant pas de port contrairement à  la Côte D’Ivoire, l’un des premiers pays à mettre en application les recommandations depuis le jeudi 20 août 2020 comme l’a voulu le Sommet extraordinaire de la CEDEAO.

Selon les sanctions prises lors du dernier Sommet de la CEDEAO, tous les pays membres de la communauté des Etats de l’Afrique de l’Ouest ne doivent pas avoir avec le Mali des relations diplomatiques, économiques et financières ce, jusqu’au retour de l’ordre constitutionnel. En effet, après la visite d’une délégation de la CEDEAO à Bamako pour discuter avec la junte au pouvoir, il est clair que la page IBK est définitivement close. Mais la question fondamentale subsiste au niveau de la transition pouvant déboucher sur l’organisation des élections transparentes, crédibles et démocratiques.

Cette question n’étant pas tranchée, les sanctions imposées au Mali restent d’actualité. Selon un journaliste ivoirien, autant que le Mali actuellement sous embargo de la CEDEAO,

« son pays pourrait ressentir les conséquences de l’embargo s’il dure dans le temps ».

Pour le journaliste de la chaine nationale ivoirienne, même si l’on ignore la durée de l’embargo sur le Mali, l’on peut par contre évaluer son impact sur un pays comme la Côte- d’Ivoire, partenaire privilégié du Mali dans la sous-région. Pour preuve, les échanges entre les deux pays en 2010 sont évocateurs.

« En 2010, la balance commerciale de la Côte d’Ivoire-Mali a penché en faveur de la Côte- d’Ivoire, plus de 100 milliards de F CFA ont été obtenus (selon les données du ministère du Commerce de la Côte d’Ivoire) ». Cette dernière ajoute que « Si la crise perdure, cet excédant sera revu à la baisse voire annulé ».

Cette décision aura comme impact, la baisse du volume des affaires, baisse des activités des entreprises avec une conséquence immédiate liée à la réduction du personnel.

Selon lui, « le port automne d’Abidjan sera l’autre grande victime de l’embargo. La période mars, avril, mai est celle au cours de laquelle le coton malien descend sur le port d’Abidjan. Sur la même période, remonte vers le Mali, les engrais, les marchandises diverses, les produits manufacturés made in Côte d’Ivoire, l’igname, les fruits (la banane, l’avocat…) ». « Mieux la communauté portuaire, ajoute-t-il, avait obtenu des autorités maliennes pour la campagne 2012, le passage par le port d’Abidjan de 120 000 tonnes de coton sur les 180 000 produits par le Mali. »

L’autre indication (…)

RETROUVEZ L’INTEGRALITE DE L’ARTICLE DANS LA PARUTION DU MERCREDI 26 AOÛT 2020

KADAOSSO I.

NOUVEL HORIZON

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