Marié et père de 4 enfants, un homme d’une cinquantaine d’années a été retrouvé hier tôt le matin décapité par des inconnues dans sa chambre à Fana.
A Fana, dans le cercle de Dioïla, la série noire de décapitations de paisibles habitants continue. Les autorités locales ont découvert dans la matinée d’hier mercredi 4 novembre 2020, le corps d’un homme sans vie dans sa chambre. Le cadavre était sans tête, décapité. Du coup, c’était la panique dans la cité de « Guégnéka ». Selon des sources locales, l’homme est marié et père de 4 enfants. Cet assassinat intervient après une série de décapitations par des inconnus dans la ville de Fana sans suite. Cette fois-ci, la tête de la victime n’a pas été emporté par les bandits. Est-ce un règlement de compte ? on ne saurait le dire.
Dans la matinée d’hier, plusieurs jeunes sont descendus dans les rues pour dénoncer encore ces tueries dans la ville de Fana.
Chasse à l’homme
Le commandant de la Brigade major Baba Kaina a lancé il y a quelques mois une véritable chasse à l’homme dans les localités de Fana pour retrouver les responsables des meurtres mais ces initiatives sont restées vaines.
« Les forces de l’ordre et de sécurité ont montré leur limite. Franchement cette situation nous dépasse. Ce défi, nous ne pouvons le relever sans l’accompagnement des plus hautes autorités du pays. Nous ne savons plus à quel saint se vouer », a affirmé un habitant.
Pour Ismail Traoré, ancien commissaire de police de la ville de Dioïla, ces meurtres abominables dans la ville de Fana méritent une attention particulière des services de sécurité. Toutefois, il se dit très préoccupé par cette situation alarmante de la ville de Fana, marquée par des kidnappings, des vols et tueries. Il invite les autorités locales à renforcer la vigilance afin de neutraliser ses bandits.
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