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Les LR affichent leur soutien après le volte-face de Takieddine sur Sarkozy

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France's Interior Minister and presidential contender Nicolas Sarkozy attends the UMP (Union for a Popular Movement) party's third forum in Bordeaux, December 21, 2006. REUTERS/Regis Duvignau (FRANCE)

Au lendemain de la volte-face de Ziad Takieddine dans l’affaire libyenne, la droite affiche son soutien indéfectible à Nicolas Sarkozy. Le sulfureux intermédiaire et l’un des principaux témoins à charge contre l’ancien président a annoncé avoir retiré ses accusations dans une vidéo dévoilée par Paris Match et BFMTV, mercredi 11 novembre. Fin 2016, il avait affirmé avoir transporté « un total de cinq millions d’euros » de Tripoli à Paris, entre 2006 et 2007.

La droite affiche un soutien indéfectible après un énième rebondissement dans une affaire présentée comme « montée de toutes pièces ». Dans un communiqué diffusé à la mi-journée ce jeudi, le parti Les Républicains (LR) prend fait et cause pour son ancien président, dénonce un calendrier qui n’a « laissé que peu de doutes sur les ressorts politiques de cette affaire » et demande que « toute la lumière soit faite ».

Dès la rétractation de Ziad Takkiedine mercredi 11 novembre, plusieurs cadres du parti avaient déjà affiché leur soutien sur les réseaux sociaux. Notamment en reprenant à leur compte les mots de Nicolas Sarkozy.

« La vérité triomphe toujours », a tweeté le patron des députés LR Damien Abad. « Jamais, nous n’avons douté », renchérissait le numéro deux du parti, Guillaume Peltier.

Même tonalité du coté de Xavier Bertrand, le président de la région Hauts de France. L’ex-LR, mais possible candidat de la droite en 2022a tweeté que « pendant huit ans, la parole d’une bande d’escrocs a été mise sur le même plan que celle de Nicolas Sarkozy, ancien président de la République ».

D’autres procédures en cours

Son camp affiche un soutien unanime à la personnalité de droite la plus aimée des Français. Cela même si plusieurs élus rappellent que Nicolas Sarkozy a d’autres procédures en cours, dont un procès qui débute dans dix jours dans l’affaire « des écoutes » : l’ancien chef de l’État sera jugé pour corruption.

Il reste toutefois mis en examen dans l’affaire libyenne depuis mars 2018 pour « recel de détournement de fonds publics », « corruption passive » et « financement illégal de campagne électorale », et depuis mi-octobre pour « association de malfaiteurs ».

RFI

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