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POUR PREJUDICES SUBIS LORS DE L’OCCUPATION DJIHADISTE À TOMBOUCTOU : UNE MANNE DE 1.800.000.000 DE FCFA SERA ATTRIBUÉE AUX VICTIMES

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La salle de conférence de La Maison de la Presse de Bamako a abrité le 27 novembre 2020   la tenue d’une conférence de presse pour informer l’opinion sur les actions entreprises au Mali par rapport aux victimes d’Al Faqui.

Un ouf de soulagement pour les victimes de l’occupation djihadiste à Tombouctou.   Une première tranche de l’enveloppe d’un milliard huit cent millions (1 800 000 000) de CFA sera distribuée entre les victimes à partir de janvier 2021.

Les principaux animateurs de cette conférence étaient Mme Doumbia Mama Koité, présidente du Fonds au profit des victimes qui avait à ses côtés au présidium, M. Nawala Soro, représentant du Bureau de la CPI au Mali (en l’absence de Nouhoum Sangaré), de Me Mayombo Kassongo, avocat des victimes dans l’affaire Al Mahdi, de Mme Aude Le Goff, responsable des programmes du Fonds au profit des victimes pour le Mali et la  Côte -d’Ivoire et de M. Antonin Rabecq, chargé de programme du Fonds au profit des victimes pour le Mali.

Faut-il rappeler que le premier Malien Ahmad al-Mahdi a été condamné par la Cour pénale internationale (CPI) à neuf (9) ans de prison pour la destruction de mausolées à Tombouctou. Aujourd’hui l’heure est à la récompense des victimes sur plusieurs plans.

Al Faqui

Lors de sa présentation de l’action du Fonds au profit des victimes au Mali, Mme Mama Koité Doumbia,  a indiqué  que depuis quelques jours, une délégation du Fonds au profit des victimes séjourne au Mali pour rencontrer les nouvelles autorités maliennes, les partenaires internationaux autour de la mise en œuvre des mandats du Fonds au Mali.

Pour elle, « la condamnation de Monsieur Al Faqi en 2016 n’est pas le point final de cette affaire. Elle marque au contraire le début des réparations. Ce droit à la réparation, inscrit dans le Statut de Rome, constitue une avancée majeure en ce qu’il permet de répondre aux préjudices des victimes. Ce droit à réparation est le fruit de la mobilisation concertée de nombreux acteurs, notamment la société civile  en faveur d’une justice réparatrice pour les victimes.

Ce droit à réparation est mis en œuvre pour la troisième fois seulement depuis la création de la Cour Pénale Internationale

La Cour a en effet décidé, à l’issue du procès de Al Faqi Al Mahdi, de l’octroi de réparations aux victimes ayant souffert de la destruction des mausolées et de la porte de la mosquée Sidi Yehia. Ces réparations sont de plusieurs types : individuelles, collectives et symboliques et bénéficieront à un grand nombre de victimes. 

La mise en œuvre de ces réparations a été confiée par la Cour Pénale Internationale au Fonds au profit des Victimes. Le Statut de Rome n’a pas créé une institution, mais deux, l’une à côté de l’autre : d’un côté la Cour pour poursuivre et juger les responsables des crimes les plus graves et de l’autre, le Fonds au profit des Victimes pour réparer les victimes. La justice punitive et la justice réparatrice vont main dans la main pour répondre aux attentes de justice des victimes ».

Selon elle  « le Fonds est opérationnel depuis une année au Mali et a pris toutes les mesures nécessaires pour l’exécution de l’ordonnance de réparation.  Nous allons payer un milliard huit cent millions (1.800.000 000) FCFA , pour dédommager les victimes de Tombouctou ».

Ensuite sera lancé (…)

Alpha C. SOW 

Source: NOUVEL HORIZON

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