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Salim Siby et Fousseyni Mariko : Deux voleurs confondus à des braqueurs à Quinzambougou !

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Plus de 130 personnes jugées, des peines atteignant presque le siècle d'emprisonnement, la justice guinéenne a fait les choses en grand (illustration).

Le mercredi 2 décembre dernier vers 13h, Salim Siby et Fousseyni Mariko ont tenté de voler dans une boulangerie sise à Quinzambougou dans la Commune II du district de Bamako. Heureusement, ils n’ont pas pu arriver à leur fin car surpris par le propriétaire du lieu qui a appelé au secours. Agé de 51 ans, Salim Siby et Fousseyni Mariko, 18 ans ont été attrapés par la foule et battus à sang avant d’être sauvés par une équipe de la BR du 3ème Arrondissement et conduits audit commissariat. A cause de la psychose de braquage qui sévissait, ces deux voleurs ont été confondus à des braqueurs par des internautes maliens!

Depuis le début de ce mois de décembre, la ville des trois caïmans fait l’objet d’une insécurité grandissante avec des scènes courantes de braquage à main armée en pleine journée.

Sur ce chapitre quelques cas ont défrayé la chronique.

Le lundi 30 novembre 2020 vers 11h, un homme dans sa voiture a été volé par des malfrats qui l’ont tiré à bout portant, emportant son sac. Et la victime a succombé à ses blessures. Au même jour, un libanais a subi les mêmes sorts à Hamdallaye ACI 2000. Lequel a eu heureusement la vie sauve au même titre qu’un autre motocycliste vers la compagnie Diarra Transports. Le lendemain, soit mardi 1er décembre, une agence de la Banque BDM-SA, située à ATTbougou 1008 logement a aussi été prise d’assaut par les malfaiteurs. Les voleurs ont emporté des liquidités disponibles dans caisses de l’agence avant de saccager les bureaux.

Peut-être encouragés par ces actes malsains, Salim et Fousseyni ont tenté de voler cette boulangerie vers 13h le 2 décembre. Lâchés par la Baraka, ils n’ont pas pu réussir leur coup, parce qu’appréhendés par la foule et lynchés.

Selon nos informations recueillies au niveau du 3ème Arrondissement, c’est une personne de bonne volonté qui leur a informé de ce que deux individus seraient entre les mains d’une foule incontrôlable à la devanture d’une  boulangerie à Quinzambougou, lesquels faisaient l’objet de lynchage. Pour cela, immédiatement, une équipe de leur Brigade de recherche sous la conduite de l’Adjudant de Police Alou Sinayogo s’est rendue sur les lieux pour tirer des griffes de la foule les suspects avant de les conduire dans les locaux du commissariat.

Une fois dans les locaux du 3ème Arrondissement, les deux malfrats ont essayé de nier les faits qui leur sont reprochés. Pourtant il s’agissait de flagrant délit de vol et complicité. Premier à être interrogé, le quinquagénaire dira qu’il était seulement parti acheter des miches de pain dans ladite boulagérie.

« En effet, dans la journée du mercredi 2 décembre vers 13 heures en compagnie de Fousseyni Mariko, un jeune frère du quartier, nous avons quitté Niaréla. Au niveau d’un Restaurant de la place à Quinzambougou, nous nous sommes arrêtés à la Boulangerie pour acheter du pain. J’ai remis 10. 000FCFA au vendeur pour qu’il me livre dix miches de pain. A l’issue de cela, il m’a remis la  monnaie de 9.000FCFA. Je lui ai informé que je n’achète pas la miche à 200F CFA mais plutôt à 100FCFA…….. J’ai demandé le retour de mes 10 000FCFA. Après la remise, le vendeur est rentré au fond de la boulangerie et  je ne sais pas comment, mes 10.000 FCFA qu’il m’a remis sont tombés derrière le comptoir. Alors, j’ai escaladé le comptoir pour récupérer mon argent. Et lorsque le vendeur est revenu me trouver dans l’acte, il a voulu m’interpeller chose dont je n’ai pas accepté car j’ai pris la fuite pour m’échapper » a-t-il révélé. Evidemment des mensonges !

Quant à son complice Fousseyni Mariko, il a insisté qu’il n’était au courant de rien et qu’il l’avait accompagné seulement. Quel qu’en soit alpha, les faits sont clairs et bien visibles à partir des images des caméras de surveillance de la boulangerie !

Par conséquent, Salim Siby et Fousseyni Mariko ont été conduits à la maison Centrale d’Arrêt de Bamako Coura depuis le jeudi 3 décembre en attendant d’être jugés.

Par Mariam SISSOKO

Source: Le Sursaut

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