Mort de George Floyd aux États-Unis: place aux délibérations du jury

C’est cela, rien d’autre qui l’a tué, martèle l’accusation. L’Afro-Américain est mort d’asphyxie, pas d‘overdose ni d’insuffisance cardiaque comme le prétend la défense. Le procureur rappelle l’analyse d’un témoin clé : le chef de la police de Minneapolis venu témoigner contre Chauvin pour dire que l’attitude de l’ex-policier n’était en rien conforme aux procédures.

C’est le procès de Derek Chauvin, pas celui de la police, dit le procureur. « Cette affaire est simple, conclut-il. Ce n’était pas du maintien de l’ordre, c’était un meurtre. »

Des délibérations qui peuvent durer très longtemps… ou pas

En face, l’avocat de Derek Chauvin a plaidé l’acquittement pendant trois heures en contestant toutes les accusations. Selon les experts de la défense, Chauvin a non seulement respecté le protocole, mais il n’est pas directement responsable de la mort de Floyd. « L’agent Chauvin aurait pu faire usage de plus de force mais il ne l’a pas fait. Il était pourtant autorisé à donner coups de poing, coups de pieds et coups de coudes », a affirmé l’avocat de l’ex-policier.

D’ailleurs, ajoute Éric Nelson, la position allongée sur le bitume choisie par Chauvin pour immobiliser Floyd n’aurait rien de dangereux. « Les gens dorment dans cette position sur le ventre, ils prennent des bains de soleil, ils se font masser… »