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Plusieurs tirs de roquettes sur le camp de la MINUSMA à Tessalit: Trois casques bleus blessés, des dégâts matériels signalés

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C’est la deuxième fois en moins d’une dizaine de jours que les casques bleus sont visés par les groupes terroristes dans la région de Kidal. Bien qu’il n’y ait pas eu de revendication, ces attaques pour la plupart, sont menées par des éléments affiliés au GSIM, le groupe terroriste le plus menaçant.

 

Plusieurs roquettes ont été tirées, dimanche après-midi, en direction du camp de la MINUSMA à Tessalit, blessant au passage trois casques bleus,  dont certains grièvement. Lesquels ont été évacués  afin de recevoir des soins beaucoup plus appropriés.

En plus des blessés, des dégâts matériels importants sont à signaler.

Bien qu’aucune précision n’ait  été fournie sur la nationalité des casques bleus, des sources concordantes indiquent  que le camp touché par les tirs de roquette abrite le contingent tchadien.

L’attaque de Tessalit survient quelques jours après celle du 2 avril ayant également visé le contingent tchadien à Aguelhok, toujours dans la région de Kidal. Au cours de celle-ci quatre casques bleus ont trouvé la mort dans un accrochage très meurtrier.

Riposte très appropriée

En effet, la riposte très appropriée des forces onusiennes assistées de l’aviation de Barkhane a permis la neutralisation de plusieurs dizaines de terroristes et la saisie d’au moins une dizaine de véhicules.

Ces deux attaques, perpétrées dans la région de Kidal en moins d’une dizaine de jours,  portent la signature du Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM).

Cette organisation terroriste affiliée à Al Qaeda (AQMI) est très influente dans cette partie du pays où elle mène des opérations d’harcèlement contre les forces  armées maliennes, les forces onusiennes ou la Force Barkhane.

Depuis janvier 2021, le GSIM, sous la poussée d’Iyad Ag Ghaly ou de son lieutenant Amadou Koufa, enchaine les attaques meurtrières  dans plusieurs localités du pays.

Cellules dormantes

Récemment, les bataillons malien et tchadien de la Force conjointe du G5 Sahel ont mis hors de combat au moins une quarantaine d’éléments du GSIM à Boulkessi, non loin de la frontière du Burkina Faso. Au cours de la même opération,  cette fois sur le sol burkinabè mais toujours dans la zone des trois frontières, quelque 33 terroristes ont été appréhendés après le démantèlement de leur base.

Aussi, en plus du nord, du centre, le GSIM chercherait-il, à redynamiser  ses cellules dormantes dans les localités sud du pays.  En témoignent les attaques qui sont légion dans les secteurs de Koutiala, Bourra, Koury, Hèrèmakono, Danderesso ou Sikasso ville.

A.D

SourceL’Indépendant

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