Une aide-ménagère est une personne employée pour effectuer des tâches ménagères au domicile d’un particulier. Elle a pour mission d’accomplir chez les personnes un travail matériel, moral et social, contribuant à toutes les tâches à domicile.
Partout dans le monde, plusieurs jeunes filles et garçons travaillent comme aide-ménagères dans les familles. Une pratique admirée par beaucoup de chefs de famille. À Bamako, sur 100 maisons, seulement 1% ne prend pas d’aide-ménagère car le prix est très coûteux.
Nous avons fait un reportage sur Oumou kantao qui raconte son parcours : « depuis 2019, je suis venue à Bamako à la conquête de l’argent pour aider financièrement ma mère et acheter mon trousseaux de mariage ».
Un métier très risqué car, elles viennent sans connaissance pour travailler dans les familles. Les aides ménagères aident dans les travaux ménagers comme la cuisine, la lessive, l’entretien de la maison ainsi que des enfants. D’autres aussi optent pour les commerces comme la vente de sachets d’eau, de jus, etc.
Selon Oumou, « le métier d’aide-ménagère est un métier de risque et d’humiliation car nous sommes très mal traitées par nos patrons et surtout leurs enfants qui n’arrêtent pas à chaque occasion de nous rappeler notre statut de domestique de maison alors que c’est nous le pilier de la famille ».
Pour Oumou Kantao, « nous sommes généralement appelées 52 par les Maliens. Nous gagnons de 7500 à 15.000 par mois selon les moyens convenables à la famille d’accueil. Outre ce métier permet non seulement de nous faire de l’argent et d’être responsable avant notre mariage. Bientôt 3 ans à Bamako, pour la simple raison de trouver l’argent et acheter le trousseau de mariage pour aider ma mère au moment opportun » déclare Oumou
Aux dires de madame Mariam Diarrassouba, patron de Oumou « depuis qu’elle est chez moi, elle est une fille respectueuse. Mais très souvent têtue. Pour moi elle nous aide dans tout, du matin jusqu’ au soir. Les aide-ménagères doivent être respectées et gâtées par les patrons malgré les multiples défauts ».
Oumou Kantao conseille à toutes les jeunes filles de rester dans leurs villages pour faire l’agriculture car Bamako est une ville qui use si tu n’es pas forte.
Rappelons que beaucoup d’agences sont ouvertes à Bamako pour les aide-ménagères pour plus de sécurité et assurer leurs droits.
H.T
Le Soft