A l’occasion de la prière marquant la célébration de la fête de Tabaski, mardi 20 juillet dernier, à la Grande Mosquée de Bamako, le président de la Transition, Colonel Assimi Goïta a fait l’objet d’une tentative d’agression. Aussi la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH) invite t-elle les Autorités judiciaires à «rechercher, identifier et traduire en justice les commanditaires, auteurs et complices de tous abus et violations des droits de l’Homme y compris ceux de la tentative d’atteinte à l’intégrité physique du Chef de l’Etat.»
Dans un communiqué rendu public, dont une copie est parvenue à notre rédaction, la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH), dirigée par Aguibou Bouaré, déclare constater avec inquiétude la recrudescence des violations et abus des droits fondamentaux y compris dans les centres urbains.Aussi, condamne-t-elle, avec fermeté, la tentative d’atteinte à l’intégrité physique du président de la Transition, Colonel Assimi Goïta, le jour (mardi 20 juillet dernier) de la fête de Tabaski, à la Grande Mosquée de Bamako.
Pour l’organisation, sur le fondement de la Constitution du 25 février 1992, de la Charte Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples, de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, du Pacte international relatif aux Droits Civils et Politiques, tous incriminant les atteintes à la vie, à l’intégrité physique, la détention arbitraire et la torture, la CNDH appelle l’attention de l’Etat sur son obligation d’assurer la sécurité de toutes les personnes et de leurs biens sur le territoire national y compris les personnalités politiques, civiles et militaires.
Dans la même veine, elle invite les Autorités judiciaires à «rechercher, identifier et traduire en justice les commanditaires, auteurs et complices de tous abus et violations des droits de l’Homme y compris ceux de la tentative d’atteinte à l’intégrité physique du Président de la Transition.»
La CNDH rappelle, par ailleurs, que « le droit à la sécurité et le droit de ne pas être soumis à une détention arbitraire sont des droits inaliénables qui ne sauraient être troqués contre un quelconque engagement des bénéficiaires desdits droits « .
L’organisation de conclure que la protection des droits de l’Homme est une responsabilité partagée.
Daouda SANGARE
Source: L’Indépendant