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Sécurité, politique, justice: Tshisekedi fait le bilan dans son discours sur l’état de la nation

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Ce lundi 13 décembre, le président congolais Félix Tshisekedi est notamment revenu sur la sécurité, le climat des affaires et les crises institutionnelles dans les provinces.Avec notre correspondant à Kinshasa, Patient Ligodi

 

Félix Tshisekedi s’est présenté ce lundi devant les parlementaires congolais, réunis en congrès, pour le traditionnel discours sur l’état de la nation. C’est son 3e discours de ce genre et le 2e depuis la rupture avec le Front commun pour le Congo (FCC), la coalition dans laquelle il était allié à l’ancien président Joseph Kabila. Ce discours a donc été prononcé devant un parlement et un gouvernement que sa famille politique domine largement.

 

La présence militaire ougandaise en RDC limitée dans le tempsBilan, réponse, éclaircissement, a promis Félix Tshisekedi d’emblée au début de son discours. Sur le plan sécuritaire, il ne s’est pas attardé sur l’état de siège en vigueur depuis mai dernier dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri, une mesure que beaucoup considèrent comme un échec.

 

Il s’est plutôt concentré sur les opérations conjointes menées depuis le 30 novembre par les armées ougandaise et congolaise sur le territoire congolais contre les ADF. Selon lui, le Parlement a été dûment informé de l’entrée de ces troupes étrangères sur le sol congolais. Une réponse à la principale critique formulée par certains députés et membres de la société civile qui estiment que les contours de cette action sont opaques.Sur le sujet, il a d’ailleurs promis de veiller personnellement à ce que la présence de ces troupes sur le sol congolais soit limitée dans le temps. Félix Tshisekedi a également dénoncé ce qu’il appelle une « campagne de dénigrement » qui serait lancée contre les forces armées de la RDC et a appelé à l’unité derrière l’armée.

 

Mise au point sur les élections et la Céni

 

Concernant la justice, il a promis de poursuivre les réformes et a promis également « des hommes qu’il faut à la place qu’il faut ».En politique, il a également estimé que la tenue des élections générales se ferait dans les délais constitutionnels. Il a aussi apporté son soutien à l’actuel directeur de la Commission électorale nationale indépendante, et appelé les opposants, dont les pro-Joseph Kabila et les pro-Martin Fayulu, à désigner leur délégué au bureau et à la plénière de la centrale électorale.

 

Ces derniers avaient vivement critiqué le mode de désignations de Denis Kadima, l’actuel président de la commission électorale, et appellent toujours à un consensus autour des réformes électorales.

RFI

 

 

 

 

 

 

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