Dans un communiqué rendu public le mardi 8 mars 2022, les Nations Unies ont, à l’unanimité, condamné fermement une attaque qui a visé lundi un convoi de la Mission des Nations Unies au Mali (MINUSMA). Il a sollicité auprès des autorités de la transition du Mali une enquête d’urgence.Une attaque contre un convoi de la Minusma fait deux morts et 4 blessés, tous originaires d’Égypte. Une attaque qui a suscité la colère du conseil de sécurité de l’Onu.« Les membres du conseil de sécurité condamnent avec la plus grande fermeté l’attaque de lundi contre la mission de la MINUSMA, près de Mopti, dans le centre du Mali » précise le communiqué produit par le conseil de sécurité de l’ONU qui a déploré « la mort de deux casques bleus égyptiens et la blessure de quatre autres ».
Pour les Nations unies, cette attaque ne doit pas rester impunie. C’est pourquoi, le conseil de sécurité a sollicité auprès des autorités de la transition malienne l’ouverture d’une enquête d’urgence en vue de traduire les auteurs de cette attaque contre les soldats de la paix devant la justice.
Pour le conseil de sécurité de l’ONU, « les attaques visant les forces de maintien de la paix peuvent constituer des crimes de guerre au regard du droit international, et que la participation à la planification, la direction, le parrainage ou le lancement d’attaque contre les forces de la MINUMA constitue une base pour imposer des sanctions conformément aux résolutions pertinentes du conseil ».
Pour sa part, le gouvernement de la transition du Mali a condamné énergiquement cette attaque contre les soldats de la paix. « Le Gouvernement de la République du Mali condamne avec la dernière énergie cet acte odieux et injustifiable qui vise uniquement à remettre en cause les efforts de la communauté internationale dans le cadre de la stabilisation du Mali », a précisé le communiqué du Gouvernement. Comme l’a sollicité le Conseil de sécurité des Nations Unies, le gouvernement de la République du Mali a promis de tout mettre en pour identifier les auteurs de cette attaque lâche aux fins de les traduire devant la justice.
Adeline Tioumbè Tolofoudié
Source: Le Pays
