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Pr Rokia Sanogo, chef du département de la médecine traditionnelle : «La médecine traditionnelle est victime de l’urbanisation et de la monétisation»

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Dans le cadre de la commémoration de la 20ème édition de la Journée africaine de la médecine traditionnelle, le Département de la médecine traditionnelle (DMT) a organisé, jeudi 27 octobre 2022, une conférence de presse dans ses locaux, sis à Sotuba.

 

 

 

Animée principalement par le Pr Rokia Sanogo, chef du Département de la médecine traditionnelle, qui s’est fait accompagner par le président de la Fédération malienne des associations des thérapeutes traditionnels et herboristes (FEMATH), M. Mohamed Fall et Dr Maria Cécille Dembelé, présidente de la Société malienne de phytothérapie (SMP), cette conférence de presse, avait pour objectif d’échanger avec la presse sur la contribution des ressources de la médecine traditionnelle dans l’atteinte de la couverture maladie universelle.Après les mots de bienvenus prononcés par Mohamed Fall et Dr Maria Cécille, le Pr Rokia Sanogo, a indiqué que la célébration de la Journée africaine de la médecine traditionnelle au Mali, a été faite en collaboration avec l’Institut national de santé publique (INSP), la Fédération malienne des associations des thérapeutes et herboristes, à travers une série d’activités dont la principale portrait sur la contribution des tradipraticiens de santé à la campagne d’information et de sensibilisation sur la vaccination anti COVID 19.

 

Le Département de la médecine traditionnelle, a-t-elle précisé, est la structure technique du ministère de la Santé et celui de la Recherche scientifique, chargé de la politique de valorisation des ressources de la médecine traditionnelle en assurant la promotion des pratiques, produits et des praticiens de la médicine traditionnelle.

 

À en croire le Pr Rokia, le Département de la médecine traditionnelle est une structure de santé menant des recherches sur les plantes médicinales utilisées pour la prise en charge des pathologies fréquentes.

 

Mieux, a-t-elle renchéri, qu’il dispose d’installations, d’infrastructures, notamment des laboratoires et des herbiers d’environ 3.000 échantillons répartis entre 114 familles, 468 genres et 824 espèces dont le premier échantillon date de 1963.

 

Et de préciser que le succès de ses recherches a permis la mise au point des médicaments traditionnels améliorés (MTA) tels que le Balembo (sirop adultes et enfants) antitussif, le malarial (sachet) antipaludique, disenteral (anti amibien), le gastrosedal anti ulcéreux, laxa cassia (laxatif) et Psorospermine (pommade anti eczémateux) disposant d’une autorisation de mise sur le marché et figurant sur la liste des médicaments essentiels du formulaire thérapeutique national du Mali.

Inter de Bamako

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