La mairie de la Commune IV de Bamako a pris la décision d’interdire la manifestation culturelle et artistique appelée ‘’Balani Show’’, selon elle, assimilable à un établissement de nuit, de dancing et/ou de discothèque, sur toute l’étendue de son territoire. C’était à travers l’Arrêté N°-0246/M CIV-DB-SG datant du 14 Août dernier. Et le non-respect de cet arrêté municipal sera puni au paiement d’une amende allant de 100.000F à 500.000F.
Cela fait des années que l’évènement culturel appelé Balani Show a perdu tout son sens. Car jadis, cette manifestation qui était une occasion pour remémorer des temps anciens avec des accoutrements et des coiffures de l’époque, s’est transformée en un lieu de dépravation de nos mœurs. Cela, avec son lot de commission des infractions voire des crimes, en plus des comportements non catholiques. En effet, cette décision d’interdire ‘’Balani Show’’, en CIV est plus que salutaire. On peut dire que le Conseil Communal de cette Commune dirigé par le maire El Hadj Adama Bérété a réagi en bon chef de famille. Dans son arrêté, il définit ‘’Balani Show’’ étant toute manifestation culturelle et artistique faisant intervenir un DJ avec des instruments de boite de nuit et/ou dancing assimilable à un établissement de nuit, dancing ou discothèque dans la rue et en plein air. Et poursuit que cette manifestation est désormais exclue du champ du présent arrêté.
Dans ce même écrit, il a signalé que les infractions aux dispositions du présent arrêté seront recherchées, constatées et sanctionnées conformément à la règlementation en vigueur et au paiement d’une amende de 100.000F à 500.000F payable à la Mairie contre une juste et valable quittance. Et sont suivies de la confiscation des appareils de sonorisation.
Sont chargés de l’application de cette décision communale, les adjoints au maire, le SG de la Mairie, le Comité consultatif de sécurité de la CIV, les Commissariats de police de la CIV, les imams, les églises, les Chefs de quartiers etc.
Une telle décision est encourageante et doit inspirer les mairies des autres communes pour la préservation des bonnes mœurs et de la pudeur publique.
Par Mariam Sissoko
Source: Le Sursaut