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L’Alliance des Etats du Sahel : La nouvelle qui prive la CMA et ses affidés terroristes de certaines bases arrières.

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Ouagadougou. Il faut dire qu’ils n’avaient pas songé à mettre en place une alliance militaire pour une éventuelle sécurisation de la zone des trois frontières, une région pourtant stratégique en raison des ses immenses richesses naturelles. Du temps où le capitaine Blaise Compaore était le président du Burkina Faso les relations avec le Mali n’étaient pas toujours au beau fixe en dépit de leur appartenance à cette structure sous-régionale. La raison, sa proximité à peine voilée avec les leaders de la Coordination des mouvements de l’Azawad, il a même été soupçonné d’accepter sur son sol des chefs terroristes. Aussi, il n’était pas rare de rencontrer dans certains hôtels de Ouaga 2000 les leaders de ces groupes armés. Les soupçons ont été confirmés lorsque son chef d’état major particulier Gilbert Diendere s’est déplacé par hélicoptère dans le nord du Mali sous occupation en 2012 pour obtenir la libération d’otages occidentaux. Pire, il a été à l’origine de l’évacuation du président du Mouvement national de libération de l’Azawad Bilal Ag Cherif grièvement blessés lors de combats avec les groupes islamistes. Pendant que ces événements se déroulaient, le capitaine Blaise était le président en exercice de la CEDEAO, il a même accueilli une délégation malienne après la chute du président Amadou Toumani Toure. Le hic ce que son ministre des affaires étrangères Djibril Ipene Bassole était le médiateur attitré de la CEDEAO. IL a d’ailleurs effectué plusieurs missions de bon office pour rencontrer les bandits armés qui écumaient le nord du Mali. Il faut le dire l’homme de l’ombre de ces pourparlers n’était autre que le Mauritanien Moustapha Ould Limam Chafi. Faut-il le rappeler l’accord de Ouagadougou qui devait mettre fin au conflit a été signé dans la capitale burkinabé du même nom. Cet accord sera abandonné au profit de l’Accord pour la paix et la réconciliation issu du processus d’Alger. Il y’a un adage qui dit que quand la case de voisin brûle, il faut intervenir en utilisant de l’eau dans le pire des cas du sable. Le président Roch Marc Christian Kabore a compris cela mais les terroristes étaient déjà solidement implantés au Burkina Faso. Et ces bien les attaques terroristes à répétition qui ont fini par l’emporter.

 

Badou S. Koba

Le Triomphe

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