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Focus : Fraudes, installations illégales: des griefs de la population contre EDM-SA

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Aucune amélioration pour la satisfaction de la clientèle. À cet effet, ce sont les petites sociétés qui assurent la permanence avec son lot d’installations frauduleuses et illégales. C’est bien de procéder à des arrestations, il serait bon d’assainir le personnel des Services branchements et poursuites de la société Énergie du Mali (EDM-SA). Ici, le constat est amer: certains agents sont plus nantis que leur propre service. D’où tirent-ils ces fonds ? Rares sont les sociétés industrielles qui payent réellement ce qu’elles consomment.

EDM-SA «mangée par ses propres agents»S’il est un problème qui freine l’avancée de la société Énergie du Mali (EDM-SA), c’est sans nul doute l’existence de petites sociétés privées qui assureraient le relais entre l’énergie et la population. Ces privés créent le plus de problème qu’ils n’en résolvent. Une source proche de la société, plus de 11 000 faux compteurs (ISAGO et branchements directs) ont été retrouvés à Bamako.

Le numéro de dépannage n’est jamais accessible et si on vous répond, on vous donne le contact d’une de ses nombreuses sociétés pour le dépannage. La société est agonisante, mais les travailleurs se tirent bien d’affaires.

Bamako: traçage de nouvelles voies

L’entreprise chinoise COVEC procède actuellement à de nouvelles études dans le district de Bamako en vue de trouver une solution aux embouteillages de la ville. Bamako fait aujourd’hui une superficie de 30 km2, avec plus de quatre-vingt-deux (82) quartiers. L’un des meilleurs plans de la ville a été mis sous le boisseau par les édiles prédateurs. Ce plan date de 1987.

On parle d’une route à deux (02) voies de Bamako à Koulikoro, «d’échangeur» sur le pont de Banconi, d’une voie qui passe de Dialakorodji pour aboutir au troisième pont en traversant Banconi. Ensuite, sur la rive droite du fleuve, le quartier Garantiguibougou devrait être le point de rencontre de plusieurs «échangeurs». Attendons de voir.

Cliniques, centres de santé privés: des morgues !

Lorsque l’État accepte de privatiser le secteur de la santé, il faut qu’il s’assume. Les cliniques et centres de santé prolifèrent et échappent au contrôle de l’État. Ainsi, dans certains centres ou soins de santé et cliniques, le personnel est issu la formation accéléré de la Croix Rouge et des écoles de santé non reconnues par l’État. Du coup, on assiste à soins tragiques et intensifs provoquant la mort des patients. Que l’État s’assume pour sauver des vies humaines ! Sinon, trop, c’est trop.

Rassemblées par la Rédaction

 

Source : Inter De Bamako

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