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Général Moussa Traoré : Que peut-on retenir de ce grand homme d’Etat ? (2ème partie)

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politique décentralisation l’UDPM parole Moussa Traoré

cette armée ses lettres de noblesse : il l’a structurée, équipée, a accordé au recrutement et à la formation toute l’attention requise. Grâce à la puissance de feu dont il l’[1]a dotée, cette armée a permis de garantir l’intégrité du territoire nationale, la sécurité des Maliennes et des Maliens ainsi que de leurs biens. Ni le village de Jalan, dans le Ouassoulou, ni la bande de l’Agacher, ni l’Adrar des Ifoghas ne furent détachés de la République du Mali. La Grande Armée malienne de Modibo Keïta et de Moussa Traoré a été méthodiquement émasculée par leurs successeurs sur injonction de la France. La conséquence : en janvier 2012, 500 apatrides venus de Libye font le coup de feu dans l’extrême nord du pays et la République s’effondre, perd plus des 2/3 de sa superficie.

 

Modibo Keïta a procédé à une réforme de l’enseignement au Mali. L’intention est de rompre avec l’enseignement de type colonial. Il en a commencé la mise en œuvre avec la création de l’Ecole fondamentale, la transformation des collèges en lycées, l’ouverture de nouvelles structures de formation, l’ouverture de la première structure d’enseignement supérieur. Lui succédant, Moussa Traoré a consolidé son œuvre. Il a corrigé les insuffisances dues à une mise en œuvre effectuée dans la précipitation, restructuré les écoles de formation de maîtres, restructuré l’enseignement secondaire général, technique et professionnel, parachevé la création de l’enseignement supérieur, crée l’enseignement post-universitaire. Ses successeurs, parmi lesquels un enseignement, se sont comportés vis-à-vis de l’enseignement au Mali tels des éléphants dans une boutique de porcelaines : ils ont tout cassé et se sont révélés, malgré les multiples expériences tentées, financées à coup de milliards par ceux qu’ils nomment les PTF, véritables carpetbaggers des temps modernes.

 

Enfin, il est de notoriété publique que : sous Modibo Keïta, on avait honte de voler, sous Moussa Traoré, on avait peur de voler, sous les présidents démocratiquement élus, ne pas voler, ne pas détourner les deniers de l’Etat est un délit. N’est-ce pas eux qu’ont fait leur apparition les « fonctionnaires milliardaires ». L’on est allé jusqu’à modifier la législation relative à la passation des marchés publics pour légaliser la délinquance financière. Tout ce qui précède procède de faits vérifiables. A suivre.

 

Diaoulen Karamoko Diarra

Le Sursaut

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