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Moustapha Dicko, vice-président de l’Adema à l’occasion du 26 mars : «Nous devons travailler à organiser des élections libres et transparentes sur tout le territoire national »

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Les problèmes d’égos ont fait énormément de mal à l’Adema-pasj et au pays tout entier l’ayant empêché d’expérimenter une longue période de continuité politique. Depuis, l’Adema-Pasj accompagne tous les pouvoirs par nous les chefs qui négocions une place au soleil et à qui tous les pouvoirs, nous tenants en laisse, offrent des strapontins qui réduisent les chances du parti et l’empêchent de jouer son rôle de leader de la classe politique.

 

Tous les partis politiques significatifs dans notre pays connaîtront ce genre de péripéties. Le recul de ces derniers, aujourd’hui, de la classe politique et de la politique en général, est le résultat de leurs parcours chaotiques.

 

 

Sommes-nous condamnés ? Pouvons-nous rebondir ? Que faut-il faire pour cela ? Le plus facile et le plus difficile:

 

1/ Renouer avec nos valeurs et nos principes ;

 

2/ Aller dans le sens des aspirations de nos militants et sympathisants en nous prononçant sans faux-fuyants sur toutes les questions nationales et internationales dans l’intérêt bien compris de notre parti et de notre pays.

 

3/ Re-mobiliser nos militants en allant à leur rencontre en incarnant leurs attentes et notre attachement à la justice et à la solidarité.

 

Nous sommes dans une transition dont nous sommes à peine des acteurs: nous ne sommes consultés sur aucun problème grave concernant la vie de notre nation, c’est-à-dire celle de nos militants et sympathisants et la nôtre et celle de nos compatriotes. Nous apprenons tout comme le citoyen lambda comme si nous ne représentions que nous-mêmes, alors que la majeure partie de ce peuple nous fait confiance (résultat des dernières élections communales qui seules font foi jusqu’à d’autres élections – c’est le seul baromètre en démocratie). Nous devons travailler à rendre la transition plus inclusive avec l’ensemble des forces politiques du Mali, travailler à apporter des solutions pérennes et conformes aux intérêts du peuple malien: ramener la paix et la sécurité sur l’ensemble du territoire national ; ramener le vivre-ensemble ; organiser des élections libres et transparentes sur tout le territoire national ; reconquérir la place de notre pays sur l’échiquier international.

Source : Le Républicain

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