Et si, chaque fois que nos enfants pleurent ou font un caprice, ils accomplissaient en réalité quelque chose de très utile?
Et si, chaque fois que nos enfants pleurent ou font un caprice, ils accomplissaient en réalité quelque chose de très utile? Nous ne nous en rendons pas toujours compte, mais ils font appel dans ces moments-là au système d’apaisement inné du corps humain. Quand nous sommes blessés, physiquement ou émotionnellement, nous relâchons la tension en pleurant, en riant, en nous mettant en colère ou en tremblant. C’est la manière dont notre corps gère les émotions. La plupart des gens ne le font pas, puisqu’on leur a répété qu’il ne fallait “pas pleurer” depuis qu’ils sont tout petits, mais le système d’apaisement des enfants est encore intact.
Ce qui est rassurant, c’est que les moments où nos enfants sont difficiles ou font “n’importe quoi” sont liés à leurs émotions, et qu’en leur accordant l’attention dont ils ont besoin pour les évacuer, nous retrouvons nos petits anges. En les encourageant activement à pleurer quand c’est nécessaire pour eux, ils se débarrassent non seulement de ce qui les encombre mais se sentent plus proches de nous. Notre écoute peut soit les couper de leurs émotions, soit les aider à mieux comprendre ce qu’ils ressentent. Voici ce que vous pouvez faire pour leur prêter une oreille attentive.
Des phrases rassurantes
1. Je suis là.
2. Je vois que quelque chose ne va pas.
3. C’est difficile et j’en suis désolé-e, mon amour.
4. Je reste avec toi jusqu’à ce que ça passe.
5. Ne t’inquiète pas, je reste là.
6. N’aie pas peur.
7. Ma priorité, en ce moment, c’est d’être avec toi.
8. Je suis désolé-e que tu aies perdu ton doudou/que ton copain ait dit/que tu aies fait tomber ta glace
9. Je comprends ce que tu ressens, mon cœur.
Toujours recentrer sur ce qui provoque les tensions
10. Tu voulais vraiment ce jouet/une glace/que papa reste à la maison/aller au parc.
11. Le chien/le petit garçon/le toboggan/mes cris t’ont fait peur.
12. Allez, remontre-moi ton genou/ton doigt/ton pied.
Cadrer la situation (et entendre la plainte)
13. Je ne peux pas te laisser aller à cette fête/la frapper/manger ce bonbon/jouer avec mes lunettes.
14. J’ai besoin que tu mettes tes chaussures/tu finisses tes devoirs/tu montes dans la voiture maintenant.
Faire preuve d’optimisme (et entendre leur pessimisme)
15. Tu auras bientôt un autre chocolat.
16. Je suis sûr-e que tu vas te débrouiller.
17. Maman revient bientôt.
18. Je sais que tu vas quand même t’amuser.
19. Tout va bien se passer, même avec ce t-shirt.
20. Ca va passer.
Evitez de:
Nommer leurs émotions (“Je vois que tu es en colère.”).
Détourner leur attention (“On va voir ce que fait papa?”).
Résoudre le problème (“Puisque tu veux une glace, on va aller en acheter une.”).
Raisonner l’enfant (“Tu as déjà mangé une glace hier.”).
Envenimer les choses en grondant/humiliant l’enfant ou en lui disant de se taire (“Qu’est-ce que c’est que ces cris?”).
Faire des promesses/menacer/ou envoyer l’enfant au coin (“Si tu n’arrêtes pas, on rentre à la maison.”).
Source: H.com