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FAURE GNASSINGBE à propos des sanctions contre le MALI : « Nous devons tout faire pour éviter l’impasse »

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Le chef de l’État togolais, Faure Gnassingbé, a appelé, le jeudi dernier depuis Abidjan où il était en visite de travail, ses homologues de la sous-région ouest-africaine à continuer les discussions avec les autorités de transition du Mali, de la Guinée et du Burkina Faso, afin d’éviter l’impasse. Il a toujours plaidé pour le dialogue avec Bamako.

 

 

 

Faure Gnassingbè s’est exprimé au cours d’un point-presse conjoint, qu’il a animé avec le chef de l’État ivoirien, Alassane Dramane Ouattara, dans le cadre d’une visite de travail et d’amitié en Côte d’Ivoire. « Nous avons consacré beaucoup de sommets à ces problèmes-là. Je pense que nous devons tout faire pour éviter l’impasse d’un côté comme de l’autre et sortir peut-être des sentiers battus et réagir avec beaucoup plus d’audace, beaucoup plus de solidarité », a déclaré le chef de l’État togolais.

 

Selon Faure Gnassingbé, le problème étant difficile et complexe, personne ne peut être sûr qu’il a la vérité comme une science infuse. De son point de vue, il faut continuer à se concerter entre chefs d’État, également avec les autorités de transition puisque ce sont des situations transitoires qui devront passer et ils sont obligés de travailler et discuter avec ceux qui sont aux commandes en ce moment en ayant à l’esprit ce qui est important : la paix, c’est la sécurité.

 

« Personne n’a envie que d’autres peuples souffrent des sanctions. Nous avons tous un agenda économique. Les perturbations que nous connaissons aujourd’hui, nous voulons que ce soit une mauvaise parenthèse. C’est un défi pour nous, monsieur le président. Je sais que nous nous sentons parfois impuissants, mais nous ne pouvons pas céder au désespoir », a-t-il poursuivi.

 

À l’entendre, ils doivent trouver une solution. « J’ai foi que nous allons continuer nos entretiens, les élargir, peut-être avec nos pairs, pour trouver une solution. Nos pays, notamment la partie septentrionale, le Ghana, le Togo, le Bénin et la Côte d’Ivoire sentent la pression de cette situation-là ; plus tôt nous trouverons des solutions idoines », a-t-il conclu.

 

Pour rappel, le chef d’État Togolais avait effectué une visite éclair à Bamako où il a eu un échange avec les autorités de la transition, notamment le président Assimi Goïta.

 

Après cette rencontre avec Assimi, il avait rendu visite à son homologue sénégalais pour tenter de désamorcer cette tension entre le Mali et la CEDEAO depuis janvier. Plusieurs observateurs y voyaient la nécessité de cette démarche du président togolais qui vise à reprendre les négociations nécessaires pour une sortie de crise à l’avantage des peuples de l’espace CEDEAO.

 

Il avait fait ce crochet à Bamako en provenance de la Gambie où il a pris part à l’investiture de son homologue gambien le mercredi, 19 janvier 2022 dans la soirée.  Il a également rencontré le président de la transition malienne, Assimi Goita avec qui il a eu des échanges. Avec cette nouvelle sortie, des sources évoquent une probable reprise des négociations avec l’organisation sous régionale après que celle-ci ait pris des sanctions jugées sévères par Bamako.

 

Bourama KEITA

 

 

Source: LE COMBAT

 

 

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