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FMOS-USTTB : le comité AEEM en colère contre le décanat

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A la Faculté de médecine et d’odontostomatologie (FMOS) et de la Faculté de pharmacie (FAPH) de l’Université des sciences des techniques et des technologies (USTTB), le comité AEEM (Association des élèves et étudiants du Mali), dirigé par Gouro S Cissé est très remonté contre le décanat de la FMOS, dirigé par Seydou Doumbia.

Du lundi 6 au mercredi 8 février dernier, les étudiants en médecine et odontostomatologie et en pharmacie ont observé 72 heures de grèves. Les raisons évoquées par Gouro Soumaila, numéro un des étudiants des deux facultés, sont : les étudiants de la 5ème année médecine perdent chaque semaine 4 heures de cours pour des raisons de manque de salle ; les étudiants n’ont pas eu de carte d’étudiants depuis 3 ans ; la lenteur dans l’établissement de la liste des étudiants étrangers et la pléthore dans les amphithéâtres.

« Nos frères et sœurs étudiants qui sont en location dans le quartier du Point-G, sont en danger perpétuelle. D’où l’urgence de les munir d’une carte d’étudiant », a affirmé M. Cissé en guise de réponse au doyen Seydou Doumbia, pour qui le seul fait d’être inscrit au cours de l’année universitaire en cours suffit pour être considéré comme étudiant.

Pourquoi les inscriptions n’ont pas été arrêtées à temps, vu que les capacités d’accueil des amphithéâtres, sont déjà connues ? M. Cissé explique que l’administration avait effectivement fermé les inscriptions et que cela n’a été rouvert que face à leur insistance. « A notre entendement, tous les Maliens ont le même droit et cela à tous les niveaux. C’est la raison pour laquelle nous ferons tout pour que les uns et les autres puissent tenter de réaliser leur rêve », a-t-il dit.

Avant de conclure, Gouro Soumaila Cissé a bien voulu manifester son mécontentement par rapport au comportement du doyen Seydou Doumbia. « Quand nous avons été déposer notre préavis de grève le jeudi 2 février dernier, le doyen a laissé entendre que cela l’arrangerait bien. En réalité, ses propos nous ont beaucoup choqués, à tel point qu’on ne sait plus quoi penser », a-t-il dit.

Nos messages envoyés au doyen, Seydou Doumbia, n’ont jamais reçu de réponse.

KANTAO Drissa

 

Source: Le Flambeau

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