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Les sortants de l’ENSUP ne sont pas directement fonctionnaires : Une injustice entretenue par l’Etat !

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Pourquoi les sortants de l’Ecole normale supérieure (ENSUP) ne sont pas directement fonctionnaires, comme c’est le cas pour les sortants de l’ENA, nouvelle version ? L’Etat doit avancer des explications, car il y a injustice. 

L’État malien doit donner des explications du fait que les sortants de l’ENSUP ne sont pas directement fonctionnaires comme c’est le cas pour les sortants de l’ENA nouvelle version. Cela va de soi du moment où l’entrée à l’ENSUP est conditionnée à un concours dont des quotas sont préétablis. De ce fait, au sortir  on ne doit normalement  plus être obligé de faire un autre concours pour accéder à la fonction publique. « On ne peut pas concevoir cet état de fait, car nous sommes victimes d’une injustice, d’une inégalité de la part de l’État. Nous dénonçons cette situation et nous allons user de toutes les voies légitimes pour avoir gain de cause. Que l’État revoit sa politique dans le domaine de l’éducation ! L’État doit valoriser la fonction enseignante », a fulminé un étudiant de l’ENSUP Idrissa Coulibaly. Et un membre du comité AEEM d’ajouter : « nous  allons nous organiser et nous battre pour que l’Etat revoit sa copie…  ».  A l’en croire, 10% des sortants de l’ENSUP ne passent pas au concours des collectivités qui recrute les enseignants. Le constat, le plus alarmant est que les meilleurs ne passent pas souvent à ces concours dont la crédibilité est fortement contestée.

Pourquoi les sortants de l’Ecole normale supérieure (ENSUP) ne sont pas directement fonctionnaires, comme c’est le cas pour les sortants de l’ENA, nouvelle version ? L’Etat doit avancer des explications, car il y a injustice. 

L’État malien doit donner des explications du fait que les sortants de l’ENSUP ne sont pas directement fonctionnaires comme c’est le cas pour les sortants de l’ENA nouvelle version. Cela va de soi du moment où l’entrée à l’ENSUP est conditionnée à un concours dont des quotas sont préétablis. De ce fait, au sortir  on ne doit normalement  plus être obligé de faire un autre concours pour accéder à la fonction publique. « On ne peut pas concevoir cet état de fait, car nous sommes victimes d’une injustice, d’une inégalité de la part de l’État. Nous dénonçons cette situation et nous allons user de toutes les voies légitimes pour avoir gain de cause. Que l’État revoit sa politique dans le domaine de l’éducation ! L’État doit valoriser la fonction enseignante », a fulminé un étudiant de l’ENSUP Idrissa Coulibaly. Et un membre du comité AEEM d’ajouter : « nous  allons nous organiser et nous battre pour que l’Etat revoit sa copie…  ».  A l’en croire, 10% des sortants de l’ENSUP ne passent pas au concours des collectivités qui recrute les enseignants. Le constat, le plus alarmant est que les meilleurs ne passent pas souvent à ces concours dont la crédibilité est fortement contestée.

En effet, l’ENSUP est une grande école dont le cycle est Bac + 5 ; une formation qui dépasse le niveau de la maîtrise qui est bac + 4. Sur les diplômes qui sanctionnent les études à l’ENSUP, il est écrit noir sur blanc : “Diplôme de l’École Normale Supérieure.” Aujourd’hui, les élèves-professeurs veulent savoir l’équivalent de leur diplôme. Ceux-ci veulent être édifiés par les autorités sur la valeur du diplôme qui sanctionne leurs études: Dea? Master? Ou autres?

Le diplôme de l’ENSUP est professionnel et doit avoir une appellation spécifique en lieu et place de l’appellation “Diplôme de l’Ecole normale supérieure”. Cette appellation ne sied pas pour définir le statut du détenteur du diplôme.

En tout cas, force est de constater que le manque de perspectives pour les sortants de l’ENSUP a comme conséquences, le chômage chronique ou encore leur exploitation par les promoteurs d’écoles privées. A défaut de pouvoir prendre dans l’enseignement public tous ceux qui ont été formés à cet effet, l’État doit contrôler le recrutement des enseignants par les écoles privées.

Il urge que  l’Etat corrige l’injustice et l’inégalité dont il fait montre aux détenteurs du diplôme de l’ENSUP, en leur recrutant directement à la fonction publique.

Badra Aliou

 

Source: Le Démocrate

1 COMMENTAIRE

  1. Le problème de l’école Normale Supérieure est que l’État n’à pas de vision pour son éducation et ne travaille à aucune souveraineté éducative.Sinon,nous lorsqu’on faisait le concours d’entrée à l’Ensup,c’est avec l’option d’être élève professeur donc stagiaires avec un pre-salaire et à la sortie,c’est directement l’intégration à la fonction publique de l’État et non des collectivités qui n’existait même pas à l’époque. Cette fonction publique de collectivités, une des pires bêtises de notre Etat.Je suis scandalisé quand je vois que c’est la fonction publique de collectivités que réclame à corps et à cri le comité Aeem de l’Ensup.Le système de l’Ensup était organisé que celui de l’Ena.Sinon pourquoi,on ne déverse pas les sortants de cette école dans la fonction publique des collectivités,ils ont des administrateurs etc.Vous, les sortants de l’Ensup,pourquoi vous ne demandez carrément la fonction publique del’Etat.

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