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Moussa sinko coulibaly sur la présidentielle du 29 juillet  2018 : Quand l’alternance devient chantage 

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L’approche de la présidentielle 2018 alimente les débats sur l’alternance. Des candidats en très mauvaise position multiplient les chantages à l’encontre du pouvoir en place. C’est le cas du   Général démissionnaire de l’Armée malienne et actuel, ex Directeur de l’Ecole de Maintien de la paix Alioune Blondin Bèye. L’alternance est devenue un mot de passe pour cet ex putschiste en quête de notoriété perdue auprès des siens.

 

Candidat ou pas candidat à la présidentielle du 29 juillet  prochain, la question mérite d’être posée au sujet du Général  Moussa Sinko Coulibaly. Ce Général démissionnaire de l’armée nationale n’est pas toujours fixé sur son sort dans la mesure où sa démission n’est pas toujours pas acceptée par la hiérarchie. Malgré cela, l’Homme se croit libre de mener d’activités politiques. En dehors de cette situation confuse, le Général n’est pas en odeur de sainteté avec les hommes politiques maliens. Beaucoup nourrissent une haine féroce contre l’Officier pour ses actions antérieures contre eux lors de la transition de 2012. Car, il faisait partie des hauts gradés putschistes ayant conduit à la chute du régime démocratique d’ATT. C’était un 22 mars 2012 où Amadou Haya Sanogo, Capitaine d’alors, a conduit le putsch en compagnie de cohorte de militaires dont le Colonel d’alors Moussa Sinko Coulibaly, devenu Général par la suite. Il a bénéficié de son acte pour avoir été Ministre de l’Administration Territoriale et des Collectivités  sous la transition. Il a organisé la présidentielle de 2013 qui a vu la victoire de l’actuel Président de la République, IBK. Le Général est de nouveau promu au poste de Directeur de l’Ecole de Maintien de la Paix Alioune Blondin Bèye.  Il a dirigé cette école stratégique jusqu’à sa démission surprise de l’armée en août dernier.  Une démission qui a surpris plus d’un Malien qui se pose la question sur les motivations réelles de l’homme. Leur étonnement est d’autant devenu grand que l’homme menace de créer l’alternance en balayant le régime actuel au soir du 29 juillet 2018. Par quels moyens pourra-t-il créer cette alternance qu’il chante tant ?   Envisage-t-il un autre putsch pour parvenir à ses fins ? Ce sont là des questions que se posent des citoyens maliens médusés. Sinon par quelle voie il pourrait venir au pouvoir dans la mesure où il ne jouit d’aucune popularité au Plan national et  cela depuis l’inopportun coup d’Etat qu’ils ont mené contre le régime d’ATT. Sous la transition, la junte de l’époque dont il faisait partie, des leaders politiques ont subi leurs affres. C’est le cas de Soumaïla Cissé, Modibo Sidibé, Cheick Modibo Diarra, Premier Ministre plein pouvoirs chassé comme un malpropre de la primature.

Soumaïla Cissé a été blessé par les militaires zélés venus l’arrêter. Il lui a fallu des soins à l’étranger. Quant à Modibo Sidibé, il a été traité de tous les noms d’oiseau pour sa proximité avec l’ex Président ATT.

Cheick Modibo Diarra, le PM de pleins pouvoirs, a été trainé dans la boue par la junte militaire. Il a été victime de sa bonne gestion.

Face à ces traitements inhumains infligés à ces leaders politiques qui se trouvent aujourd’hui dans l’opposition, le Général démissionnaire et tortionnaire n’est pas le bienvenu en leur sein. Pourtant, l’homme rêve de cheminer avec eux. Une attitude que d’aucuns qualifient de farce. Comme le dit cet adage, le sorcier oublie, mais les parents de la victime n’oublient jamais. Moussa Sinko doit faire sien cet adage.

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Ambaba de Dissongo

Source: L’Observatoire

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