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FAHAD AG ALMAHMOUD : « L’INSÉCURITÉ ET LA GOUVERNANCE SONT DES PRÉOCCUPATIONS MAJEURES »

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Fahad Ag Almahmoud connaît de A à Z l’Accord pour la paix et la réconciliation pour avoir été présent à toutes les phases d’Alger à Bamako. Selon lui, le Dialogue national inclusif doit aboutir à des recommandations pertinentes pour aider notre pays à avancer vers la sortie de crise.

«Le problème d’ordre sécuritaire est devenu, avec le concours de plusieurs acteurs, un problème très compliqué auquel on n’arrive pas à trouver de solutions. Non seulement, il y a les acteurs de l’insécurité, mais aussi il y a la classe politique et la société civile. à mon avis, tous ceux-ci doivent constituer un front uni avec le gouvernement pour aider le pays à faire face à la menace terroriste qui contraint aujourd’hui des milliers de Maliens à quitter leurs domiciles », a-t-il indiqué.

Pour Fahad Ag Almahmoud, la préoccupation première de la Plateforme au Dialogue national inclusif est le problème d’insécurité. La seconde, a-t-il ajouté, a trait au problème de gouvernance.

«Ce pays a toujours eu des problèmes de gouvernance. Le régime de la première République a tenté de faire vraiment des pas dans le sens d’un état. Le régime de la deuxième République a fait presque pareil. Mais à partir de la troisième République, l’état ne s’appuie plus sur des institutions mais sur des communautés, des familles et même des individus. Lesquels individus avaient pris l’habitude d’être les seuls interlocuteurs de l’état. Au fil du temps, ces mêmes individus se sont retournés contre l’état. Nous pensons qu’au sortir de ce dialogue, il y aura des recommandations pertinentes pour que la gouvernance de ce pays puisse dorénavant s’appuyer sur les institutions et non sur des individus», a-t-il préconisé.

En outre, Fahad Ag Almahmoud a tenu à souligner que la Plateforme n’a jamais été réticente au Dialogue national inclusif. «On est conscient du danger qui guette ce pays, c’est pourquoi, nous accompagnons toujours les bonnes volontés pour le redresser. Nous n’avons jamais demandé à déstabiliser l’état et nous n’avons jamais demandé la partition », a fait savoir le secrétaire général du GATIA, ajoutant que le groupement continuera à œuvrer pour que l’état garde son caractère républicain et laïc et pour que le Mali recouvre l’ensemble de son territoire.

M. K.

Source : L’Essor

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