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Éducation : La quête de qualité

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Le Groupement des femmes éducatrices du Mali (GFEM), créé le 5 octobre 2019, se fixe comme objectif de promouvoir la qualité de l’enseignement dans notre pays. Il a officiellement lancé ses activités, le week-end dernier, à la Cité des enfants sous le parrainage du président de l’Assemblée nationale, représenté par Bréhima Diabakaté.

La présidente du GFEM, Mme Bagayoko Aïda Kanté, a énuméré quelques activités que son groupement se propose de réaliser. Il s’agit des cours de soutien pour les élèves des classes d’examen (DEF, CAP, BT et bac) au niveau de la Commune V, la formation des enseignantes à l’Approche par compétence (APC) au niveau secondaire et au curriculum au niveau fondamental, la formation sur la santé de la reproduction de la femme à l’intention des mères. Elle a aussi précisé que le lancement des activités de son Groupement est le fruit d’une excellence collaboration entre les éducatrices, les mères d’élèves et d’autres partenaires engagés à appuyer toute action allant dans le sens de l’amélioration du niveau des élèves.

Le GFEM, révèle sa présidente, se trouve au sein du Mouvement pour la promotion des droits de l’Homme et du développement (MPDH) et de l’Association des mères d’élèves (AME). Il œuvre pour rendre les écoles plus conviviales et plus efficaces à travers des formations de renforcement de capacité des enseignants et des cours de soutien aux élèves.

Le premier cours est programmé du 3 au 31 août 2020 dans certains établissements scolaires de la Commune V. Cet exercice pédagogique consistera à accompagner les élèves en leur donnant des requis. Le GFEM ambitionne aussi d’étendre ses actions à tous les enseignants, apprenants et aux mères d’élèves pour leur implication dans la vie des enfants afin d’atténuer les risques d’échecs dus aux perturbations des dernières années, a déclaré Mme Bagayoko Aïda Kanté.

La présidente du GFEM a rappelé que l’un des objectifs prioritaires du Programme décennal de développement (PRODEC II) est l’augmentation des taux de réussite des enfants sur la base d’acquisition de connaissances durables. Elle a remercié le gouvernement pour avoir élaboré et adopté avec ses partenaires le PRODEC II en vue d’une amélioration du niveau des élèves. La patronne du GFEM a également assuré que les efforts se poursuivent pour accompagner l’État en vue de mettre un terme aux conséquences des crises sécuritaire, sanitaire et sociopolitique que traverse notre pays.

Pour renforcer l’efficacité du système éducatif, le Programme d’investissement pour le secteur de l’éducation (PISE) a donné la priorité à la qualité de l’enseignement et à l’éducation de base. Cette qualité passe par l’amélioration des acquisitions dans les matières dites fondamentales à savoir : le français, les mathématiques et les sciences, pense-t-elle. À travers ses activités, juge le représentant du parrain, le GFEM contribue à améliorer la qualité de l’éducation. Ses actions représentent un acte citoyen mais aussi de volontariat qui peut aider les autorités compétentes dans la quête de l’éducation pour tous.

Bréhima Diabakaté a rappelé que l’un des objectifs du Sommet mondial de l’éducation, tenu à Dakar en 2000, était une éducation pour tous d’ici l’horizon 2015. Le GFEM contribuera à relever les défis dans ce sens.

Sidi Y. WAGUÉ

Source : L’ESSOR

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