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BONNE TENUE DES EXAMENS DE FIN D’ANNEE : L’IMPLICATION DU PR. DOULAYE KONATE, UN NOUVEL ESPOIR POUR L’ÉCOLE MALIENNE !

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Pour  la tenue des examens de fin d’année,  Pr. Doulaye Konaté, ministre de l’Education nationale avait appelé les acteurs de l’école à se mobiliser pour des examens crédibles. Le tout nouveau ministre, (coordinateur général des énergies au sein de la communauté éducative), comptait sur la résistance des uns et des autres pour faire bouger les lignes sans le sens de la refondation de l’école, à laquelle les maliens aspirent ,a pu organiser les examens avec succès.  Un nouvel espoir pour l’éducation malienne.

Ainsi, les examens de fin d’année, qui constituent son principal test, lui ont donné raison, en ce sens que grâce à l’implication de tous les acteurs de l’école, galvanisés par la détermination du ministre de l’éducation nationale à assainir les choses, les examens de fin d’année se sont bien passés.

A cet effet, avec Pr. Konaté, « un nouvel espoir pour l’éducation malienne » sera une réalité car, même, les écueils du DEF, suite à la fuite massive des sujets généralisée dans le district de Bamako et ses environnants, seront désormais un mauvais souvenir.

Une chose est sure, si le ministre Konaté, habile connaisseur des arcanes scolaires, n’avait pas eu le réflexe d’un bon manager qu’il a été, en son temps, la suite des examens aurait été difficile à tenir, tant les écueils du DEF, marqué par une fuite sauvage des sujets, avaient été catastrophiques.

Mais, le professeur, avec sa prouesse, son expertise et sa grande habilité d’adresse et de méthode, a évité la panique s’installer dans les rangs. En l’occurrence, face à la situation, pour le moins périlleuse, il a modestement déclaré qu’il ne faille pas « jeter l’enfant avec l’eau du bain ». Histoire, pour lui, d’éviter l’amalgame autour des enseignants, dont il a salué le sacrifice et l’engagement à sauver l’école.

« Je suis en face de vous pour vous remercier et vous féliciter pour les efforts et sacrifices que vous avez déployés pour préserver notre bien commun, à savoir l’avenir de nos enfants ». Un véritable hommage du ministre pour saluer le sacrifice de ses collègues-enseignants, lesquels, s’est-il convaincu, ne devront pas être les seuls coupables de la faillite de l’école.

Cette faillite, convient-il, entraîne une responsabilité collective ; l’école étant une affaire de tous, le reflet de la société.

Aussi, le ministre, qui croit à la force morale et intellectuelle du métier d’enseignant, qui est un sacerdoce, pour le redressement de l’école, auquel nous souhaitons tous, a appelé enseignants, surveillants et responsables des centres d’examen, dans tout le pays, à l’observation stricte du règlement des examens, en décrétant la tolérance “zéro” à la fraude.

Comme, pour les enseignants, le ministre a eu les mêmes mots à l’endroit des candidats : « Je suis fier de me retrouver avec vous pour vous dire que nous vous soutenons dans l’effort. Vous êtes tous, ici, des enfants du Mali, égaux en droits. Cette équité de chance et de droit, nous vous la garantissons à tout prix pour vous permettre, face à l’épreuve, de vous épanouir pleinement, chacun selon ses connaissances ».

En appelant les candidats à bannir la fraude, le ministre de l’éducation nationale a insufflé à ses interlocuteurs la culture des valeurs morales et intellectuelles, auxquelles l’école doit parvenir. Pour lui, l’école n’est pas seulement le lieu de l’acquisition du savoir et de la connaissance. Loin s’en faut : elle est aussi et surtout le lieu de la transmission des valeurs sociétales, par lesquelles les enfants deviendront les bâtisseurs de demain.

C’est pourquoi à l’école, par laquelle ces valeurs sont transmises, on ne peut pas tolérer la fraude, d’où qu’elle vienne et par quelle forme elle apparait. Il s’agit, comme il l’a expliqué, d’y mettre fin, par tous les moyens.

Non seulement, la fraude ne sera pas tolérée chez les candidats, qui devront suivre à la règle le règlement en la matière, mais elle sera punie chez les commanditaires qui devront désormais s’attendre à être remis à la justice pour répondre de leurs actes.

C’est le prix à payer pour le renouveau de l’école, dont nous aspirons tous aujourd’hui, et pour lequel le ministre de l’éducation nationale a appelé tous les acteurs du système à se mobiliser. Chacun des segments de la communauté éducative a un rôle à jouer à cet effet d’autant que l’école, étant naturellement l’affaire de tout le monde, est l’endroit par excellence par lequel « le nouveau Mali se passera ou ne se fera pas ».

D’ailleurs, dès le départ, le ministre de l’éducation nationale, en décrétant la mobilisation générale en faveur des examens propres, avait alerté sur le fait que les examens de cette année, pour le contexte historique, viennent en signal d’autant que les Maliens vont apprécier la volonté de changement, dans notre pays, à travers la bonne tenue de ces examens.

Le ministre Konaté a eu raison de croire à la capacité des acteurs de s’engager pour le renouveau de l’école. La bonne tenue de ces examens de fin d’année, dont tout le monde se réjouit de leur déroulement, lui en donne la preuve palpable, en dépit du vrai-faux départ du DEF.

En définitif, nous pouvons y croire, le cap pour récréer l’espoir à l’école est bien tracé pour le ministre de l’éducation nationale. Avec le professeur, nous osons espérer que la refondation de l’école malienne tant souhaitée est désormais possible.

Abdoul Karim Sanogo

NOUVEL HORIZON

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