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Programme Debbo Alafia : La phase II démarre

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La ministre de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille, Mme Bouaré Bintou Founé Samaké, a procédé au lancement de la phase II du Programme «Action concertée pour l’amélioration de la santé de la reproduction et la promotion des droits des femmes et des filles», dénommé «Debbo Alafia», mis en œuvre par un consortium d’ONG. La cérémonie s’est déroulée, vendredi dernier dans un hôtel de la place, en présence du directeur exécutif de l’Association de soutien au développement des activités de population (ASDAP), Dr Ousmane Traoré, chef de file du consortium «Debbo Alafia» et de l’ambassadeur des Pays-Bas au Mali, Marchel Gerrmann.

Le programme résulte d’un partenariat entre le département en charge de la Promotion de la Femme et ASDAP. Il est financé par les Pays-Bas à hauteur de plus de 6,5 milliards de Fcfa pour une durée de 4 ans. Ce sont quatre organisations (nationales et internationales) qui ont mis en œuvre ce projet dans le domaine de la promotion et de la protection des droits de la femme en général, de la promotion de la santé de la reproduction et de la lutte contre les violences basées sur le genre en particulier.

La ministre de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille a rappelé que, les résultats de la première phase du programme sont satisfaisants. Elle expliquera que l’ambassade des Pays-Bas a financé la deuxième phase du projet pour consolider les acquis et contribuer fortement à la mission de promotion de la femme, de l’enfant et de la famille.

Mme Bouaré Bintou Founé Samaké s’est réjouie de la synergie d’actions et de l’ancrage du programme «Debbo Alafia» dans les Régions de Ségou, Mopti, Tombouctou, Gao et Ménaka, à travers la concertation et l’implication des autorités administratives, des structures techniques de l’état et des organisations de la société civile. Elle a particulièrement salué le choix de la période de la campagne des 16 jours d’activisme, contre les violences faites aux femmes et aux filles pour le lancement du projet.

Le chef de file du consortium Debbo Alafia a aussi rappelé les résultats appréciables de la première phase du programme. Il a également indiqué que les défis sont énormes par rapport  à la seconde phase. «Nous avons l’obligation de renforcer les acquis et d’aller à échelle avec les bonnes pratiques de la première phase. Nous allons innover pour l’amélioration de la santé de la reproduction et la promotion des droits des femmes et des filles», a souligné Dr Ousmane Traoré, avant de révéler que la nouveauté dans la phase II est une coordination nationale qui sera basée à Bamako. Celle-ci travaillera à rendre visible toutes les actions au niveau national. En même temps, elle œuvrera auprès des partenaires à la réalisation des missions assignées au ministère de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille et au département de la Santé et du Développement social.

Pour sa part, l’ambassadeur des Pays-Bas a déclaré que la Coopération néerlandaise au Mali, dans ses orientations stratégiques (2014-2018), s’était engagée à soutenir les efforts de l’état malien dans les secteurs clés de développement, dont celui de la santé. Et d’ajouter que l’appui de son pays dans ce secteur vise à contribuer à l’amélioration de la santé de la reproduction et des droits reproductifs et sexuels des  populations en général, avec une autonomie plus accrue dans la prise de décision pour les femmes,  les jeunes filles et les garçons en particulier.

Pour Marchel Gerrmann, la phase II s’inscrit  dans ce cadre, a-t-il indiqué, avant de confier que les résultats satisfaisants de la première phase du projet ont encouragé son pays a financé la deuxième phase.

Amsatou Oumou TRAORE

Source : L’ESSOR

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