La confusion règne en Libye à la veille de la conférence internationale prévue à Paris ce vendredi 12 novembre. Le Premier ministre Abdel Hamid Dbeibah, refuse depuis dimanche la loi électorale tout comme les islamistes et les milices de Tripoli. C’est Khaled al-Mechri, un frère musulman, à la tête du Haut Conseil de l’État qui mène la fronde contre la loi électorale. Il a affirmé à la chaîne al-Jazeera qu’il ne croit pas que les élections pourraient avoir lieu à la date prévue. À plusieurs reprises, il a mis en garde contre un retour à la case départ, donc à la guerre, si les élections n’étaient pas repoussées.
RFI