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Choguel, lors de la rencontre avec les forces vives de Kita : « Dans quelques mois, nous voulons sécuriser 80% du territoire »

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En marge des activités du Festival panafricain du coton, célébré le vendredi dernier à Kita, le Premier ministre Choguel Kokalla Maïga a rencontré les forces vives de la région. Les succès éclatants des FAMa et le souci du président de la Transition d’assurer la sécurité sur toute l’étendue du territoire ; l’amélioration des conditions sécuritaires marquées par le retour au bercail de 50 000 personnes en un mois ; les crocs-en jambe de la France au Mali au niveau des institutions internationales ; les sanctions illégales et illégitimes contre le Mali, étaient, entre autres, les sujets sur lesquels il a édifié ses interlocuteurs.Dans son intervention, Choguel Kokalla Maïga a précisé que le premier souci du président de la Transition et de son gouvernement est d’assurer la sécurité sur toute l’étendue du territoire. « Ce conflit a commencé au nord, mais actuellement tout le pays est embrasé. Donc, notre première mission est de rétablir la paix au Mali, le reste suivra. Ça vaut maintenant un mois, c’est-à-dire depuis le 28 décembre, nous avons lancé des opérations spéciales. Des résultats ont été enregistrés, même hier (NDLR : jeudi 27 janvier) un chef terroriste a été tué. Des bases ont été détruites. Les résultats que nous avons engrangés pendant un mois dépassent les résultats de 30 ans. Durant une seule année, nous avons acheté des équipements militaires qui dépassent les achats effectués durant 30 ans », a-t-il ajouté.

 

Selon lui, la sécurité n’est pas revenue dans toute l’étendue du territoire, mais on sent partout qu’elle vient petit à petit. « Dans plusieurs localités, les gens avaient fui, on ne partait plus au marché, mais aujourd’hui tel n’est plus le cas. Les populations vaquent à leurs occupations. Au Mali, les réfugiés et les déplacés internes se chiffraient à 350 000 personnes. Pendant un mois, 50 000 personnes sont retournées au bercail. La sécurité revient petit à petit et les gens retournent. Ça, c’est le premier résultat, et le reste suivra. Vous allez constater que dans quelques mois les choses vont changer. Le président, le ministre de la Défense et le gouvernement vous demandent des bénédictions, dans quelques mois, nous voulons sécuriser 80% du territoire. Après cela on pourra parler des élections », a-t-il précisé.

 

Aussi, le Premier ministre n’a pas tardé à rappeler que les sanctions de la CEDEAO et de l’UEMOA contre le Mali sont illégales et illégitimes. « Des sanctions illégales parce qu’elles ne sont pas dans les textes de loi. Si tu prends les textes de la CEDEAO et de l’UEMOA, les sanctions prises à l’encontre du Mali n’y figurent pas. C’est pourquoi je dis que ce sont des sanctions illégales. Elles sont illégitimes parce qu’elles pénalisent le peuple innocent qui n’a rien fait. Un peuple qui se bat contre les terroristes. Et les complices viennent les poignarder dans le dos. Nous savons ceux qui se cachent derrière nos partenaires de la CEDEAO. Cela a été dit dans nos communiqués. Il y a des complices étrangers qui incitent la CEDEAO à prendre des sanctions sévères contre notre pays. Mais, je dis toujours que grâce à Dieu, à vos bénédictions et le soutien de la population, cette transition ira jusqu’au bout », a-t-il souligné.

 

Ismaël Traoré

 

 

Source: Ziré

 

 

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